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Lors du delirium tremens covidien, je me suis beaucoup intéressée à l'éthologie. J’ai relu tout Konrad Lorenz et d'autres auteurs, pour comprendre notre conduite en tant qu'animaux que nous sommes. Comment notre troupeau pouvait réagir collectivement sous l'impulsion de la peur et créer cette sorte d’état de transe hypnotique.
Ces lectures ne sont pas perdues. Rattacher notre conduite humaine à notre condition animale, dans la taxonomie de grands singes qui nous est propre, est une manière de se plonger sur cette horloge interne que l’Humain, se croyant émancipé de sa condition biologique, tend à oublier. Entre autres, des conditionnements dû à notre seule nature, la plus primitive, tels que le réflexe de protection, d'assistance mutuelle, le protocole de séduction, le sens de la hiérarchie, le cerveau collectif, l’auto-immolation face à la peur, etc… Ces conduites ne découlent pas de valeurs, d’une production culturelle ou ce qui est la même chose de l’application de lois religieuses. Elles sont profondément encryptées dans notre ethos, quel que soit l’effort pour les faire oublier. Le droit naturel est ce qui s’en rapproche le plus.
Toute la zoologie s’articule sur deux principes à priori antagonistes que sont le principe de sélection des espèces de Darwin, auquel se rattachent des éthologues tel que Desmond Morris, auteur du singe nu (The naked Ape), lequel examinait la conduite humaine, hors toute explication psychologique, ou sociologique. Ou, de l’autre côté, le principe d’assistance mutuelle comme vecteur d’évolution, résumé par Igor Kropotkine dans son essai "l’Entraide", plus proche d’éthologues tels que John Lewis, Bernard Towers. De ces derniers surgit une correction au darwinisme biologique et social. L’évolution n’est pas seulement le fruit de la sélection du plus fort, mais de la capacité à créer et réguler des mécanismes d’empathie et de protection du plus vulnérable. Les grands singes font des choses lesquelles n'apparaissent pas comme strictement nécessaires à leur survie. Comme d’être empathique, mais pas seulement. C’est cet excédent qui les rend plus intelligents et ouvre la brèche d’avec les autres singes. L’homme-singe a développé plus d'intelligence que ce que ses nécessités de survie n'exigeaient.
Les Israéliens, moins humains que les gorilles
J’ai en mémoire l’image de Binti Jua. Une femelle gorille élevée en captivité, au Zoo de Brookfield, dans l'État de l’Illinois, passée à la postérité après avoir sauvé un petit humain de trois ans, tombé dans son habitat en 1996. Binti Jua le sait extérieur à son groupe, mais ceci n’infléchi en rien son réflexe de protection. Dans l'enchaînement des actions, tout en délicatesse, elle berce l’enfant quelques secondes et va ensuite s'assurer de le déposer en dehors de la cage.
Maintenant, comparez une Israélienne à Binti Jua. Aurait-elle sauvé un petit présentant tous les signes d’un être extérieur à la tribu, sans pourtant présenter ces 2% de différence génétique qui séparent un être humain d’un gorille ? Si quelque chose le laboratoire palestinien permet de déduire catégoriquement est que la réponse est non. Elle ne l’aurait pas fait. L’espèce israélienne l’aurait écrasé. Dans le meilleur des cas, elle se serait contentée du déni brutal d’existence.
Au-delà de tous les discours politiques, la conduite israélienne marque une vraie brèche entre un "eux" et un "nous". On peut parcourir tous les réseaux sociaux en hébreux, traducteur aidant, pour chercher un post, un seul, d’un israélien compatissant à l’égard ne serait-ce que d’un cas isolé, d’un sujet, homme, femme, enfant palestinien. Un d’entre ces dizaines de milliers d’enfants mutilés, démembrés, décapités, brûlés vif, affamés, voire rendus orphelins par Tsahal. Personnellement je n’en ai pas trouvé, que je place le curseur avant ou après le 7 octobre.
Dans l’encryptage de la conduite humaine, la phobie des espèces dangereuses n’est pas une idée interdite mais une fonction biologique
Israël est le seul pays au monde tout système confondu, tout crédo, démocratique ou non, à séquestrer des milliers d’enfants par an, pour abuser sexuellement d’eux, les faire disparaître, les mutiler psychiquement et physiquement. Jamais une once d’empathie, de réflexe de protection, la conscience de la transgression. Certes il y a des associations israéliennes très marginales pour faire du "damage control", soit offrir un discours correcteur aux effets sur la marque pays. Cette empathie réservée aux gens dont c'est le métier est tout aussi nécessaire à la propagande du régime que la doxa de recherche de satisfaction sadique. C’est une manière de dire, "quoique nous ne participions pas de la conduite humaine, conceptuellement nous sommes au courant que certains interdits existent".
En 2025, il n’y a plus de doute. Il ne faut pas chercher dans la société israélienne une once d'empathie à l'égard de ce qui n’est pas tribal. Tout au contraire, une exultation dans des pratiques d’une cruauté rare. Ca en est tellement systémique, qu’il faudrait lister pratiquement chaque séquence de la vie du régime. En isolant, de manière arbitraire quelques épisodes, il y aurait, ce nouveau jeu des adolescents israéliennes, le défi online consistant à se moquer de la souffrance des enfants palestiniens. Les rabbins organisant des pendaisons symboliques de bébé palestinien, célébrée par leur grotesque danse de Saint Guy, comme tout ce que produit ces corps impossibles. Des gens manifestant aux portes du camp de concentration de Sde Teiman réclamant le droit de violer des prisonniers, sans jeu de mots. Le consensus de l’immense majorité de la société sur les pratiques génocidaires, toute appartenance politique confondue est glaçant.
Étrangement les Israéliens, en dépit du cadeau qui leur a été fait d’une nation clé en mains, sur un territoire n’ayant jamais appartenu à un clan hébreu, se vivent toujours comme leurs ancêtres, des bédouins maraudeurs (Shausu), exhibant les mêmes comportements de déprédation. Cette conduite ne profite pas à leur adaptation, au contraire. Au lieu de chercher à se concilier les locaux, ils s’en font des ennemis à mort. Et des ennemis qui disposent de ce dont les israéliens ne disposent pas : de légitimité ethnique au regard de la terre, de relation osmotique avec le patrimoine archéologique, de fil continu avec l’Histoire, de motivation forcenée pour résister.
Le Bien et le Mal ne seront jamais une question centrale pour les Hébreux et encore moins pour le judaïsme rabbinique. Ce n'est pas une religion morale. Le judaïsme tourne autour d'une seule préoccupation : la Loi tribale.
Le clash entre la narrative et histoire est souvent douloureux. Dans le cas israélien, nettement déficitaire. Jusqu’au XXème siècle, les Hébreux n’avaient jamais connu autre chose que la vassalité et l’auto-ségrégation, aussi loin que leur insignifiante présence au regard de l’Histoire les détecte. Il va sans dire que David, Saul, Salomon, Moïse et les Patriarches sont des personnages de légende, dont les livres qui les évoquent, sont d’un ordre chronologique distinct de celui servi par la version canonique hébraïque autant que chrétienne. La Horde nomade, issue d’Asie centrale, déboule sur les plaines à l’est de l’Euphrate, dont ils seront chassés l’une et l’autre fois. Arrivés en immigrants à Canaan, toujours nomades, à un moment donné, plus tard que les israéliens ne se plaisent à le raconter, certaines tribus hébraïques se croisent, vers le Xème ou IXème siècle avant notre ère, avec des exilés sortant en catastrophe d’Egypte et du Soudan actuel. Ce groupe hybride venu du sud, les shausu de Wadi Sdeir, usant d’une violence déjà génocidaire dont rend compte le Tanaj, finit par substituer aux Baal, Ashera et autres Seigneurs adorés par les Hébreux, une divinité monothéiste.
Dans la mesure où Israël est une théocratie, il est important pour l'aborder de connaître les Écritures et l'historicité des mêmes. Dans tout le Pentateuque, le bulbe de la Torah, produit par des scribes qui seraient comme des pigistes aujourd’hui, on ne trouverait pas une parole de compassion. Ces textes fixent à la glue, l’endogamie, le tribalisme, des mœurs effroyables.
Les textes non violents du Tanaj, recopiés pour la plupart des lettres de Mari et incorporant des notions de tendresse et de justice, sont les plus archaïques, les plus étrangers au judaïsme rabbinique, comme en témoigne leur polythéisme manifeste, non corrigé par les scribes. Par exemple le psaume 82. Un des rares textes de la Bible à incorporer une notion de théodicée, de réflexion sur la question de pourquoi Dieu permet le mal : "Dieu se tient dans l'Assemblée divine, il juge au milieu des Dieux. Jusqu’à quand jugerez-vous avec injustice et favoriserez-vous les méchants ?". Ces textes ne peuvent être considérés comme juif. Ils appartiennent à la civilisation syro-palestinienne dans laquelle les Hébreux s’enkystent.
Les Hébreux ignorent les notions du bien et du mal et tout le Pentateuque, soit les écritures les plus liées à la construction d'une narrative nationale, en sont la démonstration.
Les Hébreux ignorent les notions du bien et du mal et tout le Pentateuque, soit les écritures les plus liées à la construction d'une narrative nationale, en sont la démonstration. La notion du bien et du mal leur arrive avec les Perses, administration avec laquelle ils s’entendront le mieux, dont ils prennent beaucoup de concepts, dont le messianisme (le Sosioch) et le millénarisme. Concepts qui préparent la construction de l'hérésie chrétienne. Mais le Bien et le Mal ne seront jamais une question centrale pour les Hébreux et encore moins pour le judaïsme rabbinique. Elle n’a pas été acquise naturellement. Ce n'est pas une religion morale.
Les personnages font des choses abominables. Rachel vole les teraphin de son père. (Genèse 31:19), Abraham prostitue sa femme avec le pharaon, (Genèse 12:12), Jacob trahit son frère Esau, etc. Toutes leurs passions sont vulgaires. Le sens du bien, l’empathie et l’assistance mutuelle sont inexistants. Le judaïsme tourne autour d'une seule préoccupation : l’application rigoriste de la Loi tribale.
Entre eux, ils sont presque normaux
La vraie empathie porte sur la capacité de se projeter dans la souffrance de l’autre. D’une altérité objective. Simon Baron-Cohen, expert en psychologie clinique, a rédigé un essai sur l’empathie. "Zero degrees of empathy". En suivant son fil sur le réseau X, on constate de sa part une extrême empathie à l’égard de la souffrance mais, seulement lorsqu’elle touche à des membres de sa tribu. La famille Bibas y est par exemple très représentée. Il évoque le cas d’un des rares israéliens à avoir maigri durant sa captivité. En revanche, pas une seule mention de la souffrance des Palestiniens, de la famine organisée par les siens, avant et après le 7 octobre. Le déni est brutal.
Baron-Cohen affirme dans son ouvrage, que l’extrême empathie est une forme de névrose. De fait, l’empathie ethnocentrée des israéliens pourrait s’assimiler à une hystérie. L’hyper émotivité, très bruyante, lorsqu’il s’agit de pleurer leur mort, est évocatrice de graves désordres neuronaux.
Dans le mythe d’Ugarit, culte à Baal, après que Mot ait envoyé Baal dans l’Inframonde, Anat et El se déchirent les vêtements et se jettent de la poussière. Les hébreux, dans leur mosaïque d’appropriation, ont conservé de leurs traditions premières le fait de ne pas se laver pendant la phase de deuil, de se déchirer symboliquement les vêtements et surtout, d’être très démonstratif. Ce sont, somme toute, des traditions comme les autres. Là où c’est troublant, c’est lorsque l'éloge funèbre porte sur un génocidaire.
Le frère de Shuval Natan hulule : "Tu es entré à Gaza pour tuer autant que tu pouvais, femme, enfant, tout ceux que tu voyais, mais après un an, alors que nous allions massacrer l’ennemi, que nous allions les expulser tous de cette terre, nous sommes ici pour tes funérailles ". Un autre soldat souligne : "Tu as mis le feu à une maison à Gaza, pour alléger l'atmosphère". Shuval Nattan, était un criminel de droit commun, comme beaucoup de colons, d’une laideur repoussante, qui avait assassiné un cultivateur d’oliviers palestinien, pour s’emparer de ses terres avant de participer des crimes de guerre à Gaza et au Liban, où il a été mis hors d’état de nuire.
Titus renonce à les amener à Rome pour son Triomphe, car ces gens, comme dit Tacite, "avec leurs mœurs si contraires aux autres" sont invendables
Les Israéliens se donnent beaucoup d’importance. Ils s’hyperhumanisent de manière inversement proportionnelle à ce qu’ils déshumanisent leurs victimes. Lors du retour des dépouilles des enfants Bibas assassinés par des bombardements de Tsahal ainsi que de leur mère, le gouvernement israélien a beaucoup insisté pour que toutes les capitales occidentales affichent la couleur orange sur leurs principaux monuments, en évocation de la couleur de cheveux des enfants. Ce deuil devait se superposer à toute autre réalité, dans quelque pays que ce soit.
Ce n'est pas gratuit. Le régime israélien travaille depuis longtemps à diviniser ses ressortissants. En faire en tous les cas des demiurges. Objectif partiellement atteint dans les cercles évangélistes américains et latino-américain au travers d'une théologie très puérile et en Europe au travers du narcissisme victimaire. Le fait de ne pas avoir été autant suivi qu’il ne l’aurait souhaité, a mis le gouvernement de Benyamin Netanyahou en rage, se vengeant au travers d’une nouvelle couche de sadisme contre les Palestiniens.
Chaque échange de prisonniers israélien se mesure en dizaines voire, centaines de séquestrés palestiniens. S’il est vrai que la logique d’échange d’otages suit de près celle du marché d’esclave, c’est un paradoxe pour une ethnie qu'aucune société n’a réduit à l’’esclavage car personne ne les aurait achetés (non, ils n’ont pas été réduit à l’esclavage en Egypte). Titus renonce à les amener à Rome pour son Triomphe, car ces gens, comme dit Tacite, "avec leurs mœurs si contraires aux autres" sont invendables. Et ils ne font pas bonne figure.
De l’antisémitisme
Israël est une machine à créer des judéophobes et je dis juif, pour employer le terme contemporain. Zimri-Li (1782-1759 a.C) les vire de Mari, ancienne cité Mésopotamienne. Hammourabi, quelques années après, vire les Hébreux à l’ouest de l’Euphrate et ainsi de suite. Expulsé partout et toujours. Viré de Crète, d’Egypte, de Constantinople, de toutes les villes européennes, l’une après l’autre. De grands empires globalisés avant l’heure. Expulsé, non pas au nom d’une religion différente, mais "du fait de leur mœurs si contraire aux autres". Du fait d’une conduite d’une cruauté rare. Et c’est vrai, qu’en les observant tuer, piller, se vanter de sodomiser des dizaines de membres du corps médical gazaouis, se filmant commettant les pires actes de sadisme, cracher au visage des chrétiens au titre de « vieille coutume juive, objectivement, il se dégage une aversion chez une personne normale.
Zimri-Li (1782-1759 a.C) les vire de Mari, ancienne cité Mésopotamienne. Hammourabi, quelques années après, vire les Hébreux à l’ouest de l’Euphrate et ainsi de suite. Expulsé partout et toujours.
Quelqu’un a dit en France que, ce que l’on évoque, erronément, comme de l'antisémitisme est une maladie mentale. Mais ce qui serait malade, serait de ne pas être secoué d’aversion face à ces mœurs. Cette réaction se génère partout où la racaille israélienne, il n’y a pas d’autres termes, passe. Les touristes israéliens sont connus comme les pires au monde. Et ça n’a rien à voir avec la Palestine. "No israeli tourist" est une pancarte très fréquente en Inde, par exemple. Ce sujet est un thème récurrent de la presse israélienne. "Les israéliens à l’étranger donnent une mauvaise image d’Israël", titre The Jewish Independent, en septembre 2022. "Des Israéliens ont fait la Une, pour avoir démarré des feux de forêt, pratiqué le camping illégal, s'être photographié nu dans des sites sacrés, avoir organisé des orgies dans des parcs archéologiques. De Chypre en Turquie, en passant par la Thaïlande, le Pérou, le Royaume-Uni, l’Inde et plusieurs autres destinations, la mauvaise réputation des Israéliens les suit. Certains hôtels ont une politique non officielle de refuser les jeunes israéliens".
Lorsque le passage de la fiction à la réalité se produit, de se croire élu de Dieu à se savoir insupportable pour tous, la blessure narcissique, chez des gens dressés à la cruauté, est brutale
Après avoir tué, violé, pillé au cours de leur service militaire, en totale impunité, à peine sorti de l’adolescence, les jeunes israéliens ont été définitivement transformés en animaux dangereux. Pour eux, il ne saurait y avoir d’humain, de patrimoine, d’intérêt digne de considération en dehors du groupe tribal.
Toutes les actions du régime juif offrent la sensation d’une espèce animale qui aurait "stocké" la mémoire d’une conduite de déprédation à des fins totalement étrangères aux règles de la survie. Qui a même joué contre sa survie. Car il a rendu le groupe si antipathique qu’il a constitué ce type d’aversion à part, le mettant en danger régulièrement. Cette mécanique est tellement enkystée qu’elle configure toute l’Histoire des Hébreux. Lorsque le scribe rédigeant sous le nom de Daniel se livre, longtemps après le règne d’Antiochus Epiphane, de la dynastie Séleucide, roi de Syrie, dont la Palestine faisait partie, il se fait apocalyptique. Car il palpe l’aversion que sa tribu génére.
Daniel camoufle le règne des Séleucides, sous les traits d’une Babylone qu’il n’a pas connu et ne sait pas décrire, mais rapporte avec exactitude des épisodes de l’Histoire qui se sont vraiment produits au cours de la deuxième partie du deuxième siècle avant notre ère. Jérusalem, où campent les Hébreux qui ne sont pas encore juifs, est marquée par l’aversion que Antiochus leur voue. Selon Diodore de Sicile et Tacite, pour Antiochus, "brûler leurs livres qui apprennent à haïr les nations" est une urgence qu’entreprend le Roi, en profanant leur temple obscur. Cette aversion ressentie de plein fouet, imprègne ensuite plusieurs textes eschatologiques juifs dont certains incorporés aux canons du nouvel évangile comme l’Apocalypse de Saint Jean.
Même avec les armes du XXI et sa société de dépravés sexuels, Israël reste une société tellement primitive qu’elle croit que son livre sectaire est un livre d’Histoire
L’Hébreux, comme tout tribal, se croit élu. Toute société primitive se perçoit comme cela. Même avec les armes du XXI et sa société de dépravés sexuels, Israël reste une société tellement primitive qu’elle croit que son livre sectaire est un livre d’Histoire. De ce fait, lorsque le passage de la fiction à la réalité se produit, de se croire élu de Dieu à se savoir insupportable pour tous, la blessure narcissique, chez des gens dressés à la cruauté, est brutale. Le cycle : conduite odieuse, génération d’une aversion puissante suivie d'expulsion ou pogrom, est une constante. C’est ce qui fait que Antiochus, ou Justinien, nous paraissent si proches de nous (pour ceux qui les ont entendus nommer).
Pourtant l'antisémitisme en tant que tel n’existe pas. Il n’y a pas un isme comme un militantisme de haine à l’égard des juifs. Ce qu’il y a c’est une énorme consternation face à des conduites choquantes et propres, uniquement, à ce groupe. La conduite transgressive de l’occupant juif à Gaza, en rupture avec le droit naturel, avec ce qui par nature nous rend humain, le relie désormais à une mémoire transgénérationnelle où ce que ce groupe dit de lui-même, de sa misanthropie, prend tout son sens. C’est une réaction naturelle qui s’inscrit dans l’éthologie animale, à fortiori humaine, face à des croyances si aberrantes, qui deviennent si cruelles lorsque dotées de pouvoir. Dans l’encryptage de la conduite humaine, la phobie des espèces dangereuses n’est pas une idée interdite mais une fonction biologique.
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