Les abominations d’Israël ou le judaïsme fait Etat
Lorsque le code de dévastation est appliqué à la lettre
AVANT-PROPOS Cet article fait suite à un autre article, Les Hébreux, premiers terroristes dès l'antiquité du Moyen-Orient. L’objectif de cette suite est de plonger cette fois, dans les ténèbres scripturales du judaïsme. Une religion exonérée de toute scrutin, endogène ou exogène. Dont l’aridité intellectuelle a inhibé toute velléité d’étude provenant de juifs historiens, au cours de tous ses âges. Encore moins de lecture critique sur ses mythes fondateurs, David, Samson, Moise, les Patriarches, dont rien ne corrobore l’existence, et dont tout repose sur la narrative des scribes juifs. Une religion tribale. Une secte à l'historicité plus que valétudinaire. L'origine du groupe qui la compose, autant que le comportement de ses membres au cours de l’Histoire demeurant eux-mêmes hors cadre de tout droit de regard. Malgré un vernis adapté à la clé de lecture contemporaine, et de toute la paraphernale travestissant une culture occidentale, les crimes d'Israël sont ceux du judaïsme fait Etat. Ceux d’une lecture littérale de la Torah, avant même que les prescriptions abrutissantes du talmud, aboutissant à des crimes d’une cruauté sans commune mesure. Il y a urgence à faire exploser tous les tabous victimisant, assurant l’impunité du Moloch.
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La carence totale d’empathie est la définition même de la cruauté. Simon Baron-Cohen, professeur de neurosciences à Cambridge a écrit un livre sur le sujet. Très intéressant. "Le degré zéro de l’empathie". Malheureusement, lui-même est incapable d’évoquer l’humanité de quiconque serait victime de sa tribu dans ses abondants commentaires en ligne sur les événements en Palestine. Même en tant que théoricien de l'empathie. Il apparaît très difficile d'échapper à ce rare endoctrinement sectaire imposant le clivage : surhumanisation si le sujet fait partie du groupe endogame, déshumanisation proportionnelle s’il en est étranger.
Entre cruauté et psychose, la porte est coulissante. Il y aura toujours des individus dans une société avec une propension à la transgression, une incapacité à se projeter dans la souffrance de l’autre, sujet à des formes de perversions sadiques. Mais comment une nation tout entière, à quelques rares singularités près, peut-elle tomber si bas dans l’exhibition de crimes contre l’humanité d’une manière aussi désinhibée, aussi revendiquée, aussi jouissive et mesquine à la fois ? Dans le meilleur des cas, l’insensibilité ?
Une énumération des actes de cruautés israéliens serait trop longue. Jamais un tribunal n’aurait eu autant d’actes ignominieux à juger. Pris séparément, chacun de ces crimes est un fait paradigmatique. Il faudrait des volumes pour en rendre compte. Depuis la meute de soldats israéliens armés jusqu’aux dents, volant un vélo à un enfant de cinq, comme expression d’une méchanceté à fleur de peau, jusqu'à bombarder au phosphore blanc, violer, brûler vifs des réfugiés, inventer d’impensables abominations.
MORALEMENT MUTILES PAR LE JUDAISME
Cette cruauté n’est pas circonstancielle. Elle n’est pas le fait d’une névrose collective ou d’une réponse à une situation sécuritaire. Les problèmes de sécurité, Israël se les crée lui-même par la rare méchanceté congénitale de ses gens, selon une mécanique bien huilée.
Ce que les juifs appellent antisémitisme est une aversion partagée, en tout temps et en tous lieux, non pas en tant que préjugé, mais comme réponse à des comportements abominables. Les gens ne naissent pas avec cette aversion. Cette phobie n'est pas enseignée.
Ce que les juifs appellent antisémitisme est une aversion partagée, en tout temps et en tous lieux, non pas en tant que préjugé, mais comme réponse à des comportements abominables. Les gens ne naissent pas avec cette aversion. Cette phobie n'est pas enseignée. Au contraire. Le monde est à priori plutôt philosémite. C’est une réaction à des conduites haineuses qu'aucun autre groupe humain ne partage, voire aucune autre espèce animale. C’est une forme de méchanceté si fine, qu'elle est inconnue de l’éthologie humaine.
Eux non plus, les Israéliens, ne sont pas nés comme ça. Le judaïsme les a mutilés. Dans les heures qui ont suivi le 5-0 à Amsterdam, des criminels de guerre israéliens ont bombardé des civils à Gaza "pour se venger". C’est très littéralement biblique ça. Très juif. Une soldate, Maza Ledri de son nom, a même déclaré que "les femmes et les bébés à Gaza paieraient pour cela". Sans dissimuler son identité. C’est une pulsion assassine scélérate qui choque les non-juifs, les Gentils, quel que soit leur crédo. Qui choquerait n’importe quel organisme vivant s'il pouvait parler. Ce n’est pas dans la nature, une telle cruauté. Il a fallu un très puissant conditionnement et s'assurer de son invariabilité dans le temps pour en arriver à être si prévisible dans la nuisance.
Le judaïsme est un système sans échappatoire. La parabole de Jonas est une des plus évocatrices à ce propos. Et les scribes ne l’y ont pas placée par hasard. En des temps où les peuples de la Mer, les Phéniciens et Philistins, naviguaient jusqu'à Tarsis (Gadir, Espagne), alors que les hébreux vaquaient au pillage et/ou nomadisaient, Jonas reçoit un ordre intempestif de son Dieu mauvais lui comminant d'aller "prêcher contre Ninive", cité assyrienne. Prêcher, devant s’entendre, détruire, comme on le verra par la suite. Mais Jonas n’a pas d’appétence pour cela. Il tâche d’y échapper. "Il descendit à Jaffa et trouva un bateau qui allait à Tarsis : il paya le prix du transport et embarqua avec l’équipage". Mais un grand vent se lève. Les marins prennent peur. Ils lui demandent (Jonas 1 :8-10) "Explique nous s’il te plaît ce que tu as fait qui nous attire ce malheur. Quelle est ton activité et d’où viens-tu ? Quel est ton pays et quel est ton peuple ?". Jonas, ne saurait répondre à la question de pays, car les hébreux n’en ont pas. Mais il répond : "Je suis hébreux et je crains le Seigneur ". Les marins essaient de regagner la terre ferme, mais le vent augmente. Les marins ont un acquis de conscience. Finalement, ils n’ont d'autre choix que de le jeter à la mer. Jonas y est englouti par une baleine qui représente à la fois Yahvé et le Léviathan, le monstre marin qui ramène les hommes à la vie. Figure typiquement égyptienne.
Il passe trois jours et trois nuits dans les entrailles du poisson. Après avoir fait amende honorable, le Seigneur accède à le faire vomir. Jonas exécute alors la volonté de son Dieu. Et même le dépasse en reprochant à la divinité de ne pas lui avoir permis de détruire toute Ninive. Jonas a compris que pour son Dieu, la pitié cultuelle et la dévastation ne font qu’un. Dans le monde juif, à moins que ce ne soit au sein d’un entourage extrêmement sécularisé, ou de la peur du pogrom, il est très difficile d’esquiver la loi tribale et ses exigences misanthropes.
Une des clés de l'exceptionnalisme juif est la fossilisation de la Loi dans les esprits. Il est des religions beaucoup plus anciennes. Toutes visent un idéal de béatitude. Elles sont mystiques. Elles sont pénétrées des courants liés à l’histoire des idées des sociétés qu'elles ont contribué à façonner. Le judaïsme vise la possession violente de terres pour un peuple venu d’ailleurs. C’est une religion qui ignore tout principe supérieur du bien. Quant au mysticisme, il est inexistant dans toutes ses écritures. C’est une religion de tribaux nomades endogames, ce qui la rend plus hermétique que le coffre de plomb couvrant les réacteurs de Tchernobyl.
Le judaïsme vise la possession violente de terres pour un peuple venu d’ailleurs. C’est une religion qui ignore tout principe supérieur du bien.
La lecture de la Torah y est littérale et fait, indifféremment, office de livre d’histoire et de religion. Le Talmud, la Mishna et la Kabbale sont des ouvrages tout sauf exégétiques. Ces productions sont explicitement rédigées pour venir verrouiller davantage l’auto-ségrégation de la tribu. Conférer une touche de magie, afin de palier à la carence totale de mysticisme du judaïsme et fournir l'alibi du sens occulte des mots, en guise de justificatif au charabia psychopathique de ses textes sacrés.
Cette rigidité à inhibé l’émergence d’historiens juifs du judaïsme. Quelques outsiders s’y sont essayés. Ça ne leur a pas porté bonheur. Le talmudiste français, Rashi, dans ses commentaires de la Genèse, s’est vite cantonné au terrain philologique. C’est peu, mais c'est quelque chose. La carence de réflexion du judaïsme sur lui-même, autant que de perméabilité aux grands courants philosophiques, car provenant du monde des Gentils, l'ont castré intellectuellement. L'islam est beaucoup plus proche du christianisme, de ce point de vue aussi.
L'expression "tondre la pelouse" des génocidaires israéliens, se lit dans le livre de Jérémie 47:4 "Car il arrivera le jour de ravager toute la Philistine, de retrancher de Sidon et de Tyr tout survivant à qui secourir ; car le Seigneur ravage la Philistine, les restes de Kaphtor, Gaza est tondue".
LA DEVASTATION, C’EST LITTERAL
La création de l’entéléchie ethno-nationale israélienne, bénéficiant d'une puissance qui n'est pas la sienne, sinon celle de la manne financière et des armes des Etats-Unis, a rendu possible l'accomplissement des préceptes bibliques de dévastation. Le formatage dans les écoles laïques en Israël passe par une lecture des écritures, encore plus littérale que celle des talmudistes du Moyen-Age. Avec le phénomène aggravant, de la carence de référence historique et philologique de juifs provenant de l’Arkansas, d’Argentine, ou d’autre origines improbables, ainsi que des exigences de la propagande. Et les travaux appliqués ne tardent pas à arriver. L'expression "tondre la pelouse" des génocidaires israéliens, se lit dans le livre de Jérémie 47:4 "Car il arrivera le jour de ravager toute la Philistine [Palestine], de retrancher de Sidon et de Tyr [ports phéniciens, actuel Liban] tout survivant à qui secourir ; car le Seigneur ravage la Philistine, les restes de Kaphtor [Peuples de la Mer, Phéniciens et Philistins], Gaza est tondue". C’est ce que commettent littéralement les Israéliens. Du judaïsme appliqué.
Les mœurs des Écritures, rédigées entre le III siècle avant notre ère et la moitié du premier sont, en terme contemporain, génocidaires. Elles étaient, au demeurant, réputées abominables des siècles avant que les scribes ne les posent par écrit. Elles parlent d'un peuple qui se raconte des victoires qui n'ont jamais eu lieu, de royaumes qui n’ont jamais existé, autres que ceux des roitelets pasteurs nomadisant autour des affluents du Tigre et de l'Euphrate. Ceux-ci, regardant avec stupeur, l'avènement de la civilisation chaldéenne, tout en rêvant de sa dévastation pour compenser l'humiliation que la civilisation des pyramides, au sud, et des ziggurats, au nord, lui infligent.
Avoir consolidé ce ressentiment en une religion tribaliste, explique sans doute pourquoi, il se disait des hébreux, la même chose, il y a 25 siècles, tout comme aujourd’hui (lorsqu’il est permis de s’exprimer librement). Comme si la formule d’Héraclite ne s’appliquait pas au judaïsme. Comme si toutes les nations dans lesquelles, la part des hébreux devenus juifs, ceux convertis à la narrative mosaïque, s’étaient interpolés, n’avaient conféré qu’un verni culturel superficiel. Mais pour l’essentiel, n’avaient aucunement altéré l'ethos tribal. Manéthon, auteur de l’Aigyptiaka, il y a de cela 25 siècles, dans des propos qui nous parviennent par Diodore de Sicile disait : "Les juifs ont des coutumes absolument étranges : ne partager leur table avec personne et ne montrer aucun signe de bienveillance". Parlant de Moïse, il l’évoquait comme "l’organisateur de la nation qui avait entre autres prescrit aux juifs ces coutumes de haine contraire à toute loi".
Les Séleucides gouvernent la Palestine après la mort de leur empereur Alexandre le Grand et avant les Romains. Les Macédoniens ont parcouru tout l’orient, jusqu’en Inde. C’est un pouvoir cosmopolite qui a construit des ponts civilisationnels partout où il est passé. Pourtant, l’un de ses rois, Antiochos IV Epiphane, (175-163A.C.) à propos des Hébreux, affirmait : "C’est une race détestable. Ils détestent tout ce qui n’est pas eux". Antiochos décide de consacrer le temple des judéens à Zeus. Titus en 60, manifestera le même mépris. Il voit dans le temple des juifs un "centre de haine", sans aucun type d’intérêt. Et pourtant les Romains sont très perméables aux religions étrangères. Les légionnaires ont ramené, de leurs campagnes d’Orient, le culte de Mithra qui disputera son influence au christianisme. Plusieurs empereurs romains se sont convertis aux mystères d’Eleusis et à bien d’autres religions.
Tacite souligne un aspect très important qui prend une importance particulière au regard de l’actualité : l'inversion des valeurs. Dans son livre V, l’auteur d’Histoires écrit, "Moyse cherchant par là à s’assurer à jamais l’empire sur cette nation, lui donna des rites nouveaux en contraste complet avec ceux des autres hommes. Là est profane tout ce qui chez nous est sacré : en revanche est permis tout ce qui chez nous est abominable ". Il enfonce le clou, "les pratiques des juifs sont bizarres et sordides". Il faut se mettre dans la peau d’un historien de terrain. Un homme qui a accompagné les Flaviens dans toutes leurs campagnes au sein des nations réputées les plus barbares. Son opinion est celle d’un homme érudit, d’un ethnographe.
Les sophistes, pour leur part, considéraient les juifs comme "les plus abominables des hommes ". L’abomination était telle que, même vendu en esclave, les juifs étaient vendus en lot, raconte Tacite. Rien de ce qui a été fait à Jérusalem n’ayant été fait par des mains juives, "les fondateurs avaient prévu qu’avec leur mœurs si contraire à celle des autres, les juifs seraient souvent en guerre ". A ceci près que les juifs ont toujours vécu en condition de vassalité, une fois passé de la condition nomade à sédentaire. Juvenal écrit dans sa cinquième satire, à propos des juifs à Rome : "Ils prennent soin de n’indiquer la fontaine qu’à leurs coreligionnaires, de n’indiquer le chemin qu’aux circoncis". Ces auteurs étaient-ils tous antisémites et les juifs victimes de stéréotypes sans fondement ?
Beaucoup plus tôt, entre 1760 et 1603 A.C., l’invasion d’un groupe hébreux, les Hycksos en Egypte, fait entrer le monde civilisé dans un âge obscur. La faiblesse de la dynastie Xoite a permis aux nomades d’attaquer la ville de Thèbes, de brûler, piller, saccager avec une extrême violence. Les attaquants ont semé la mort, la désolation, dans des proportions jamais vues auparavant entre les grandes civilisations de la Mésopotamie et du Nil. Les Égyptiens les évoquent désormais comme la "race ignoble" ou Amuu signifiant asiatique car ils viennent d’Asie Centrale et font état d'un aspect iranique. Ou encore Monatiu pour hommes du désert. Les hébreux étaient des bédouins. Après la destruction du temple en 70, beaucoup d’entre eux, devenus juifs, se mêleront à d’autres groupes de bédouins en Cyrénaïque et dans le Golfe, reprenant la voie du nomadisme, là où ils l’avaient laissé huit siècles plus tôt avant d’entrer en Canaan (et non pas des millénaires). Les nomades se cherchent et se comprennent entre eux. L’autre nom de ces bédouins était Shausu, maraudeur, pilleur. Pour les Grecs, Hia Shausus deviendra Hyksos.
Si les mœurs associées au judaïsme sont apparues déconcertantes, épisodiquement, en tout lieu et tout temps, la narrative elle a été préservée. Inattaquée. En dépit du fait qu’elle est partie du problème. Celle que l’ignorance des contemporains du XX et XXI siècle ne peuvent percevoir, mais que la génération des Celse, Philostrate, Apion et tant d’autres, agnostiques ou non, ont su lire. La vraie histoire est très simple et surgit en toute clarté. Ces nomades seront chassées d’Egypte, en plusieurs vagues. Une de ces vagues donnera naissance à une secte nouvelle aux lois tribales extrêmement violente et endogame. Aujourd'hui elle serait classée secte dangereuse. S’il est vrai que toute religion repose sur une narrative qui n'intéresse que les croyants, tant qu'elle n'est pas dangereuse, celle-ci l'est et prendra, par un énorme accident tellurique, un peu moins de trois millénaires après l'éjection du groupe d’Egypte, la forme d’un droit sur l’ancienne Canaan. Le tout fondé sur une légende dont tout est faux, mais qui par un effort de dissonance cognitive parfois, d’ignorance souvent, d'allégeance à la secte matrice, devrait être pris pour argent comptant.
David et la ligne davidique dont son fils Salomon n’ont jamais existé. La seule trace non biblique de ce Roi David est élusive.
MYTHES, PROPAGANDE, PLAGIAT ET INVERSION NARRATIVE
David et la ligne davidique dont son fils Salomon n’ont jamais existé. La seule trace non biblique de ce Roi David est élusive. Il s’agit de la tablette de Mesha d’un roi moabite, du même nom. Tablette datant du IX siècle avant notre ère. La tablette se trouve au musée du Louvre. Plusieurs lettres ont été effacées et le nom David procède de la déduction à forte connotation de wishful thinking. Une flibusterie intellectuelle, propre aux trois religions dites du Livre, dans tout ce qui a trait à l'archéologie biblique. Des efforts colossaux ont été déployés en 76 ans de sionisme, pour donner corps à l’existence de cette lignée de rois, en vain. Et pour cause.
La bible fait d’ailleurs très peu état de David. Il est présent dans le premier livre de Samuel dans sa bataille contre Saül, ce dernier étant présenté comme le “roi” des Israélites (référence non pas à un pays mais aux descendants de Jacob). Selon les écritures, David oeuvre à la destruction de tout la descendance de Saül. Inutile de dire que ce Saül ne laisse aucune trace documentaire derrière lui, sous aucune forme. En 722 A.C., Sargon II, l’Assyrien expulse les Hébreux du nord de Canaan, comme ils ont été expulsés de Sumer, du sud de Canaan, de Judée, d’Egypte etc.
En Samuel I, 27, David est présenté comme un “serviteur”, soit mercenaire du roi philistin Akish. En échange des campagnes qu’il méne, David reçoit du philistin le domaine de Tsiqlag. La dynamique relationnelle est très clairement mentionnée en I Samuel 27, 10-12 : “Akish disait : “Où avez-vous fait vos incursions ? Et David répondait : vers le Neguev de Juda, vers le Neguev des Yerahméélites et vers le Neguev des Caïnites [toutes régions de groupes semi-nomades]. David ne laissait en vie ni homme ni femme pour les ammener à Gath; il se disait ils pourraient parler contre nous, en disant “voilà ce qu’à fait David”. Ce fut là, sa manière d’agir tout le temps qu’il habita aux pays des Philistins [palestiniens]. Akish avait confiance en David. ll se disait : “il s’est rendu tout à fait odieux à Israël, son peuple, il est mon homme”.
Le personnage que les scribes mettent en scène sait que c’est mal ce qu’il fait, mais c’est mal, sans être mal, puisque pour la secte, n’y a pas de morale. Il n’y a que des coutumes à observer.
David est également mentionné dans le Psaume 89, 21-22 “J’ai élévé du milieu du peuple, un jeune homme, j’ai trouvé David mon serviteur”. Ici, pour les scribes installer la narrative d’un personnage, qui vient du peuple, non rattaché aux Patriarches, non rattaché à aucune des tribus mentionnées dans les livres de Genèse ou de Nombres et encore moins à Jacob, un personnage qui créé sa propre dynasite (fictive), en rupture donc avec les hébreux à l’épouvantable réputation parmi les civilisations dans lesquelles ils vivent en condition de vassalité une fois sédentarisé, est important. Finalement, il est aussi une référence dans le premier livre de Chroniques 21,29 sur la peur que le monothéisme inspire au personnage David.
Reste que “David” est un personnage fédérant toutes les caractéristiques épouvantables des hébreux. Les moeurs qui lui sont attribuées par les scribes parlent d’elles-mêmes. C’est pourtant l’épitome du héros israélien contemporrain.
Le plus probable, au travers de David est qu’il faille comprendre "Davidum" du nom générique que l’on donnait aux chefs tribaux hébreux. Ce terme apparaît aussi dans les lettre de Mari, trouvée en 1933, datée de 1800-1700 A.C. Ces milliers de documents apportent des données très importantes sur les mœurs des groupes proto-hébreux au cours de la phase paléo-babylonienne. Groupes nomadisant à l’ouest de l’Euphrate, dont un chef des chefs de la tribu Ben-Iamina (benjaminite). Davidum dans ce dialecte sémitique semble aussi avoir voulu dire champion.
Mettre en cause l'existence de David est quelque peu taboue pour les chrétiens. Pour Mathieu, le plus juif des auteurs des Nouveaux Evangiles, celui qui met en bouche de Jésus, en 5,7 "Ne pensez pas que je suis venu pour abolir la Loi, mais pour la consacrer", ce dernier est revendiqué de lignée davidique. Même si, c’est un peu épineux, en tenant compte que ce même Mathieu est le seul des apôtres à revendiquer la virginité de Marie, tout en affirmant que l’ascendance davidique serait par ligne paternelle… Le Messie juif ne pouvant être que de lignée davidique, il était indispensable pour l’auteur derrière le nom de Matthieu de pouvoir y accrocher Jésus. Pour les musulmans, David dispose d'un statut de prophète de l’Islam. Toute négation de la réalité de cette légende juive serait considérée hautement blasphématoire. La récupération des mythes fondateurs juifs par ses deux hérésies leur a conféré une postérité.
La paix est une idée totalement saugrenue pour un hébreux. Seul un juif alexandrin de la dernière génération aurait pu concevoir le personnage de Salomon.
En ce qui concerne Salomon, fils de David, tous les livres ayant trait à Salomon ont été écrits après 160 A.C. Il s'agit d’installer l’idée d’un roi hébreux, sage et prospère, capable de commercer en paix avec ses voisins, tel que les Phéniciens qui lui ramènent les trésors des "bateaux de Tharsis", (I Rois 22). La paix est une idée totalement saugrenue pour un hébreux. Seul un juif alexandrin de la dernière génération aurait pu concevoir le personnage de Salomon.
Reste que David est un personnage fédérant toutes les caractéristiques épouvantables des hébreux. Les moeurs qui lui sont attribuées par les scribes parlent d’elles-mêmes. C’est pourtant l’épitome du héros israélien contemporrain.
Cela nous amène à une autre imposture, le temps d’écriture. La Bible n’a pas été écrite il y a trois milles ans ou le temps immémorial que les juifs lui attribuent. La première bible qui se connaît est la Septante, rédigée en Grec par des juifs d’Alexandrie. Et elle ne s’est conservée que parce que le christianisme a voulu lui donner une postérité, en une étape ou la séparation d’avec le judaïsme n’était pas totalement consommée. La Septante commence à se rédiger sous les Ptolémées, autour de 250 A.C. Certains livres dont Ruth, l’Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques et d’autres apocryphes, se rédigent autour de 130 de notre ère. Le Cantique des Cantiques est un recueil de poèmes phéniciens. Ruth est un livre religieux, au sein duquel le nom de Dieu n'est jamais évoqué. L'Ecclésiaste est un livre à part qui porte la marque de certaines sectes juives du moment, ébonite, essénienne etc.
La division entre juifs grecs d’Alexandrie et juifs hébraïsants a joué un rôle essentiel dans la formalisation de cette religion et son passage à l’écrit. Néanmoins, le texte massorétique, le Tanaj, se base sur la Septante. Les textes dits massorétiques sont rédigés dans une phase qui court du VIème au Xème siècle de n.è. Ils finissent donc de se traduire, avec d’abondantes notes de bas de page, dans le plus pur style babylonien, après l’avènement de l’Hégire musulmane (622).
Des rouleaux en hébreux que les scribes juifs d’Alexandrie auraient traduit au grec, il ne s’en conserve aucun. Laissant planer le doute, à savoir si les scribes d’Alexandrie ont traduit au grec des textes d'une langue sémitique, ou s’ils les ont composés, tout ou partie.
Le rouleau de la version massorétique, le plus ancien qui se conserve, est le Codex d’Alep et il date de 930 de notre ère. Des rouleaux en hébreux que les scribes juifs d’Alexandrie auraient traduit au grec, il ne s’en conserve aucun. Laissant planer le doute, à savoir si les scribes d’Alexandrie ont traduit au grec des textes d'une langue sémitique, ou s’ils les ont composés, tout ou partie. Les seuls rouleaux en hébreux d'Écritures, pour la plupart non canoniques qui se connaissent, sont les rouleaux dit de la Mer Morte, découverts en 1947, dont une grande partie seraient des faux et qui, de toute manière, sont contemporains de la rédaction de la Septante.
Le judaïsme s’est d’ailleurs longtemps davantage appuyé sur les textes du Talmud, plus anciens ou contemporains de la Torah hébraïque. Tant celui, dit de Babylone que celui, dit de Jérusalem. Textes fondés sur la tradition orale principalement de la Torah, donc du Pentateuque et non pas de l’intégralité du Tanaj. En tout état de cause, rédigés, bien engagée notre ère.
Comme tout ouvrage religieux, les références historiques se croisent dans la narration, mais toujours en mode clés. Par exemple, lorsque les scribes mentionnent le "Royaume du Nord", c'est en référence aux Séleucides par opposition aux Ptolémées. Tout le chapitre 11 de Daniel y est consacré. Daniel 11,15 "Le Roi du Nord s’avancera, élèvera un remblai et prendra une ville fortifiée". Ça donne une indication du temps de l’écriture. Sous Antioche III, qui règne de 233 à 188 avant notre ère, Canaan passe définitivement des Ptolémées aux Séleucides en 200. Une allusion est faite aux peu de cas que le Séleucide fait du Dieu des judéens : "Le roi fera ce qu’il voudra ; il s’élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les Dieux et il dira des choses inouïes du Dieu des Dieux". Ce paragraphe marque l’hénothéisme ayant cours jusqu'à la constitution du judaïsme rabbinique dans la Diaspora. En tout état de cause, le texte est présenté comme les "visions" de Daniel. Lorsque le scribe les rédige, elles se sont produites, il y a au moins un siècle.
Il faut aller puiser à la source des classiques et de l’Histoire pour en comprendre les clés et ce n’est jamais exhaustif. C’est en tous les cas, la seule voie pour comprendre le millefeuille qui compose ce texte à mille mains. La facture propagandiste et le plagiat sont une constante dont on ne saurait tenir de liste pour exhaustive. L’idée des scribes est celle d’une récupération narcissisante, pour donner une entité à un groupe cherchant à se sédentariser au milieu de civilisations qui le méprisent, voire l’ignorent. Pour cela interpoler des personnages de sa narrative dans des textes et des gestes qui ne lui appartiennent pas est une méthode qui a fait ses preuves. Exemple : les scribes de la Torah reprennent dans le livre de la Genèse, au chapitre 14, l’intégralité d’une stèle cunéiforme dont les Hébreux prennent connaissance, probablement au cours de leur séjour à Babylone. Dans ce paragraphe, un roi Élamite, Kedorlaomer, Kudur Lagamar à l’historicité incertaine, s’unit à l’appel d’Hammourabi, Amraphel dans le texte biblique, contre des tribus canaanites qui se sont révoltées. Entre lesquelles se trouve Sodome. Les scribes retournent la situation en faveur de Sodome, laquelle écrase la coalition des puissances militaires du moment. Mais l’histoire ne fait que commencer. Loth, le frère d’Abraham est mis en scène bien que totalement étranger à ce fait de guerre. Fait prisonnier par Sodome, il est libéré par 318 hommes répondant aux ordres d’Abraham. C’est-à-dire que le Patriarche réussit ce que ni les Elamites, ni les Assyriens n’ont réussi ensemble. Ce passage lu de manière littérale, donne un sentiment d'invincibilité absolue, pour une petite nation sans fait ni gloire à son actif.
En revanche le fait d’associer par les scribes les migrations des patriarches au temps d’Hammourabi (XVII A.C.), rapprocherait les hébreux, une fois de plus, du temps des hyksos et semble évoquer, par la méthode de l’inversion narrative, leur expulsion de la Moyenne Euphrate, précisément par le très sage Hammourabi.
EPOUVANTE, DESTRUCION, RUINE, LE GLOSSAIRE DES SCRIBES HEBREUX
Le fond baptismal du judaïsme, celui du tour de vis que les Pharisiens (le parti des scribes), va lui donner, est celui du Dieu vengeur et concupiscent. Celui qui fait l'inventaire à froid de ce sur quoi il rêve de mettre le grappin. Celui se raconte d’inexistantes victoires. Celui qui trépigne d’impatience de se voir reconnu une gloire imaginée. Celui qui a l’obsession de contrôle de tout.
Trop longtemps, le respect dû aux écritures a empêché de poser sur elles le regard sévère qu'elles méritent. Le fond baptismal du judaïsme, celui du tour de vis que les Pharisiens (le parti des scribes), va lui donner, est celui du Dieu vengeur et concupiscent. Celui qui fait l'inventaire à froid de ce sur quoi il rêve de mettre le grappin. Celui se raconte d’inexistantes victoires. Celui qui trépigne d’impatience de se voir reconnu une gloire imaginée. Celui qui a l’obsession de contrôle de tout. Celui qui s’invente un Dieu des Dieux. De ce point de vue, le livre d'Ezéchiel, un "prophète" sur lequel s’appuie abondamment Israël et les évangélistes américains, est un vrai petit Mein Kampf. Ezéquiel répond à ceux qui narguent les hébreux. Pas tous les hébreux, la part d’hébreux faisant partie des exilés d’Egypte. Les autres, tels que les Moabites sédentarisés à Canaan avant les judéens et les israélites sont aussi honnis que les Gentils, si ce n’est plus.
Les "nations" les humilient. Y compris la majorité des tribus proto-hébraïques, pour qui les immigrants, tels qu’ils se qualifient eux-mêmes seraient, en langage contemporain, des bâtards. Le Dieu de dévastation verse ses jérémiades sous la plume des scribes. Il a la haine furibarde. On a l'embarras du choix des citations explicitement maléfiques du livre d'Ezéchiel. Au chapitre 38, sur les Arabes, verset 10-14 : "Ainsi parle le Seigneur Dieu : En ce jour-là, des pensées te viendront au cœur et tu prépareras un plan maléfique. Tu diras : « Je monterai à l’assaut contre un pays ouvert, j’attaquerai des hommes tranquilles qui habitent en sécurité, qui habitent tous dans des villes sans murailles, n’ayant ni verrous ni portes ; je prendrai du butin, je me livrerai au pillage ». Tu porteras la ruine sur des maisons habitées, sur un peuple réuni d’entre les nations, ayant des troupeaux et des biens, habitant le centre du monde".
Les Philistins [Palestiniens] en prennent pour leur grade sur plusieurs chapitres : Ezéquiel 25, 16 : “Dieu j'étends la main sur les Philistins et je retrancherai les Kérétites [mercenaires crétois du III siècle avant notre ère, à l'historicité documentée, engagés par les Philistins, eux-mêmes d’origine grecque] et je ferai disparaître ce qui reste sur la côte de la mer [Gaza]. J’exercerai sur eux de grandes et furieuses vengeances. Ainsi ils sauront que je suis le Seigneur (YHWH) quand j'exercerai sur eux ma vengeance.” Sur Tyr : Ezéquiel 26, 3 “Je ferai monter à l’assaut contre toi une multitude de nations comme la Mer fait monter ses flots. Elles détruiront les murailles de Tyr, elles raseront ses tours et j’en raclerai la poussière ; je ferai d’elle un rocher nu”. 26,11 “Il tuera ton peuple par l'épée, et les pierres levées de ta puissance s’écraseront à terre. On prendra tes richesses comme butin, on pillera tes marchandises, on rasera tes murailles, on démolira tes maisons luxueuses et on jettera au milieu de l’eau tes pierres, ton bois et ta poussière. Je ferai cesser le tumulte de tes chants”. Et ça continue. Tyr est un des deux ports légendaires de la Phénicie, actuel Liban. L’ode à la dévastation continue. Le goût de la mort, la nécrophilie inspire les Hébreux. Il y a déjà une joie évidente, une libido de la dévastation : Ezéquiel 27 : “Toi Tyr, tu disais, je suis parfaite en beauté-Ton territoire est au cœur des mers, ceux qui t’ont bâtie ont rendu ta beauté parfaite, avec des cyprès de Senir ils ont fait tous tes bordages ; Ils ont pris un cèdre du Liban pour t’élever un mât ; ils ont fabriqué tes rames avec des chaînes de Bashân [région à l’est de la Mer de Galilée connue pour sa prospérité, appartenant aux Phéniciens] et tes bancs avec de l’ivoire en provenance d’Assyrie et apportés des îles de Chypre ; Tes voiles étaient du lin d’Egypte”.
On sent une jalousie dévorante de la part d’un petit peuple qui n’a pas laissé deux pierres, l’une sur l’autre, et qui regarde la civilisation du mauvais côté de la vitrine. La lecture de la bible, sans préjugés, livre une doxa composée de contre-valeurs, desquelles la noblesse et le principe du bien n’ont jamais été au rendez-vous.
L’historien des religions du XIXème, Ernest Renan disait du judaïsme dans son essai, "l’Apocalypse de l’an 97 et la ruine de Jérusalem" : "Le monde est plein de ces squelettes ambulants qui survivent à l’arrêt qui les as frappés. Le judaïsme est du nombre. L’Histoire n’a pas de spectacle plus étrange que celui de cette conservation d’un peuple qui, pendant près de mille ans, a perdu le sentiment du fait, n’a pas écrit une page lisible, n’a pas transmis un renseignement acceptable".
« TU NE TUERAS POINT » EST EN FAIT « TU N’AURAS DE CESSE DE TUER »
Le tabou fondateur "tu ne tueras point" repris comme formule incantatoire par les chrétiens, dans l’idée qu’il y a quelque chose de bon dans la religion matrice, est contredit par la quasi-totalité du Pentateuque et une grande partie des dits petits prophètes. Il a été attribué à Moïse dans le cadre d’un plagiat partiel du code Hammourabi, dont les Hébreux prennent connaissance au cours de leur séjour à Babylone. Il figure en deux endroits, Exode 20 et Deutéronome 5,3. Il s’agit de deux versions différentes du Décalogue avec d’importantes variations. Les exégètes de la Bible les différencient entre la partie Élohiste et la partie Yahviste.
Les scribes sont comme des pigistes. Ils sont payés pour écrire et obéir à une certaine ligne éditoriale. Ils écrivent dans leur temps et selon une psychologie qui leur est propre. Ils ne se relisent pas entre eux, par conséquent, il n’existe pas d’unité du texte mais beaucoup d’imbrications et contradictions. La vassalité au pouvoir du moment, impose une censure sur le nom du pouvoir temporel attaqué.
Toutefois, la pierre angulaire du judaïsme serait La loi de Moïse. Ce serait la partie inéluctable. Ce qui ségrégue les juifs, non seulement des Gentils, mais encore des autres hébreux et des Patriarches qui n’ont pas été élus pour la recevoir. Pourtant, elle ne réapparaît dans aucun des textes des prophètes d’Israël. Pire. Des contradictions fondamentales, que l’on pourrait considérer doctrinaires, apparaissent au sein d’un même livre.
Les contradictions sont le signe d’une très grande pauvreté conceptuelle, en des temps qui ont vu fleurir des philosophes grecs qui feront encore école près de trois milles ans plus tard. Parfois Moïse est prophète, parfois il ne l’est pas. Parfois il a vu Dieu, parfois il ne le voit pas et ces contradictions peuvent apparaître dans le même livre. De la même manière, la quasi-totalité des livres en dehors du Pentateuque semblent tout ignorer de l’histoire des Patriarches. Le judaïsme ne s’est jamais préoccupé de donner une unicité au texte, un logos, autre que l’instinct de dévastation. Baruch de Spinoza dira de sa religion, le judaïsme, dans son traité Théologico-politique : "la vérité est qu’intellectuellement, ils ont eu des idées très vulgaires sur Dieu et sur la nature, et sous cet aspect ils n’ont pas été le peuple élu".
Exode 32,25 “Que chacun de vous mette son épée au côté ; passez et repassez dans le camp, d’une porte à l’autre et tuez qui son frère, qui son parent. Les fils de Levy firent ce que Moïse leur avait dit. Ce jour-là, il tomba environ trois mille hommes parmi le peuple".
Une fois, il est dit, "tu ne tueras pas", (Deutéronome 5,17, Exode 20,13), des milliers d’autre fois, le même Moïse appelle au meurtre de ses propres disciples. Exemple, Exode 32,25 "Moïse vit que le peuple était incontrôlable, car Aaron l’avait laissé devenir incontrôlable ; il allait être la risée de ses adversaires. Moïse se tint debout à la porte du camp et dit : ceux qui sont pour le Seigneur, à moi. Tous les fils de Levy [les Levy sont des hiérodules, esclaves, entre autres sexuel, survivance phénicienne qui imprègne la nouvelle secte]. Il leur dit : Ainsi parle le Seigneur le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son épée au côté ; passez et repassez dans le camp, d’une porte à l’autre et tuez qui son frère, qui son parent. Les fils de Levy firent ce que Moïse leur avait dit. Ce jour-là, il tomba environ trois mille hommes parmi le peuple". Le paragraphe se termine avec la bénédiction de Moïse sur les lévites génocidaires. Ce personnage quelle que soit son historicité est le législateur et fondateur de cette secte dangereuse. La même chose peut se dire du "tu ne voleras point", contredit par des milliers d’exhortation au pillage et au vol dans tout le Tanaj. S'il en est ainsi c'est précisément parce que ce qui est doctrinaire dans le judaïsme n'est pas de l'ordre de la morale, mais de la coutume. Toute la halakha, la loi juive porte sur un règlement saugrenu sans aucune connotation morale.
Toute la famille de Benyamin Netanyahou, des sionistes séculaires, est connue pour avoir remporté, depuis trois générations, des championnats de connaissance de la bible, y compris le fils de l’actuel premier ministre, Avner Netanyahou, vainqueur à 15 ans du Bible Quiz de Kyriat Shmona, considéré comme le nec plus ultra pour les amateurs de la lecture littérale du code de dévastation. Ce n’est pas un hasard si Benyamin Netanyahou est particulièrement assassin, ainsi que les cohortes formées à cette lecture, pendant ses 30 ans au pouvoir. Ces textes sont interprétés au premier degré par les citoyens du judaïsme fait Etat. Motif exclusif, sans nécessité d’aller chercher plus loin, du pourquoi Israël ne saurait être autre chose que l’entité la plus terroriste, de mémoire d’homo sapiens.
LES PATRIARCHES NE SONT PAS JUIFS
Les Patriarches sont vénérés, néanmoins, ils sont inaccessibles à la Loi de Moïse. Les scribes le fixent dans le Deutéronome 5,3 : "Le Seigneur a conçu une alliance avec nous à l’Horeb. Ce n’est pas avec nos pères que le Seigneur a fixé cette alliance ; c’est avec nous qui sommes ici aujourd’hui tous vivants." Soit Moïse et ses disciples. Les scribes fixent la différence. L'ethnie, ce sont les patriarches. La religion elle arrive avec les exilés d’Egypte. D’ailleurs, Dieu ne s’est pas fait connaître de son nom aux Patriarches. Exode 6,3 : "Je suis le Seigneur. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme Dieu tout Puissant (El Shaddaï), mais je ne me suis pas fait connaître d’eux sous mon nom". Abraham et ses descendants, y compris Jacob, le fondateur de la tribu israélite dans le livre de la Genèse, n’est pas juif.
Jacob est condamné par les deux petits prophètes qui mentionnent son nom. Ephraïm est le fils de Joseph, donc le petit-fils de Jacob, Osée lui souhaite la mort de toute sa lignée : « Ephraïm devra faire sortir ses enfants vers le tueur ». Quant à Jacob lui-même le scribe derrière le livre d’Amos, le traite de koushite, soit nilotique, égyptien. Entre les exilés et les hébreux qui pratiquaient les cultes cananéens, la coupure est totale.
Les patriarches, jusque Jacob, n’existent dans le récit des scribes que pour justifier le retour de Moïse vers Canaan, (la fameuse notion de retour) où, d’autres groupes d’hébreux, à peine moins violents, dont les Moabites, les Amorites, les Edomites, les Ismaélites les Madianites, les considèrent étrangers et voient, en la nouvelle secte, une concurrence pour l'attaque des caravanes et de leur Lebensraum. Cette notion de concurrence est d’ailleurs présente dans le passage antérieurement cité en Exode 32,25 : “les adversaires" de Moïse.
Le pillage est l’enjeu premier. Les scribes à Alexandrie ne cherchent pas à le dissimuler. Il parsème les écritures. Deutéronome 6,10-15 "Quand le Seigneur ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays qu’il a juré a ses pères, Abraham, Isaac et Jacob [les Patriarches reviennent en support narratif], de te donner, avec de bonnes et grandes villes que tu n’as pas bâties, des maisons pleines de toutes sortes de bien que tu n’as pas creusées, des vignes et des oliviers que tu n’as pas planté : lorsque tu mangeras et que tu seras rassasié, garde de toi d’oublier le Seigneur qui t’a fait sortir de l’Egypte, de la maison des esclaves".
MONOTHEISME DE FACADE
Le haut lieu de prière du personnage David, n’était pas à Jérusalem mais Gabaon, une cité cananéenne, située au nord de la vieille cité sumérienne. La ville avait été habitée par des hivites, peuple disparu probablement sous l’action génocidaire des Shasu. David ne se rendait pas à Gabaon, car il pratiquait encore une version du Baal cananéen et était effrayé par ce Yahvé venu d’ailleurs. 1 Chroniques 21,29 "La demeure du Seigneur que Moïse avait faite au désert et l'autel des holocaustes étaient en ce temps-là dans le haut lieu de Gabaon. Mais David ne pouvait y aller, parce qu’il était rempli d’effroi à cause de l’épée du messager du Seigneur". Pour de nombreux nouveaux convertis à la secte, ce Yahvé était allogène. Chaque tribu hébraïque disposait de sa propre version de Baal. Yahvé s’appropriera progressivement de plusieurs de ses caractéristiques, tout en pourchassant les réminiscences du culte traditionnel. James S. Anderson offre une étude incontournable sur le sujet : « Monotheism and Yahwe’s appropriation of Baal".
Le culte institué à la sortie de l’Egypte n’était vraisemblablement pas populaire et ne deviendra monothéisme absolutiste que sous l’action des pharisiens. De nos jours, il y a encore des noms récurrents de famille juive, portant la marque du culte à Baal. Hadad est, avec Rimmon, le nom du Moloch des araméens de Damas.
Contrairement aux idées reçues, le culte à Baal était beaucoup moins violent que le monothéiste juif. Toute chose qui peut se constater dans l’Israël contemporain, qui se livre au pire Holocauste d’innocents jamais vu.
Les références bibliques aux adorateurs de Baal sont dans tous les livres. Au chapitre 44,15-19 le scribe, derrière le nom de Jérémy, évoque l’attachement au culte de la Reine du Ciel, évocation d’Astarté. Et la conversion à Yahvé par l'épée : "Nous ne voulons pas écouter la parole que tu nous as dite au nom du Seigneur. Nous voulons faire tout ce que nous avons dit : offrir de l'encens à la Reine du ciel et répandre des libations pour elle, comme nous l’avons fait nous et nos pères, nos rois et nos princes dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem. Alors nous avions du pain à satiété, nous étions heureux, et nous ne connaissions par le malheur. Mais depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à la Reine du Ciel et de répandre des libations pour elle nous avons manqué de tout et nous avons tous été exterminés par l'épée et par la famine". Contrairement aux idées reçues, le culte à Baal était beaucoup moins violent que le monothéiste juif. Toute chose qui peut se constater dans l’Israël contemporain, qui se livre au pire Holocauste d’innocents jamais vu.
LE JUDAISME, UNE TACHE DANS UN OCEAN D’ERUDITION
Il est facile de mentir aux contemporains. Ce n’était pas le cas des civilisations illustres de l’Euphrate, de la Grèce, de l’Egypte et ensuite de Rome qui saura récupérer tous ces savoirs en un bouquet. Avant même de la grande bibliothèque d’Alexandrie, existait la bibliothèque de Ninive, installée au Palais de Sennachérib. La Bibliothèque a été inaugurée par Sargon en 722 A.C., le même qui a chassé les hébreux de la Samarie pour les refouler vers les plaines du nord de l’Assyrie. Un homme de lettres. La bibliothèque regorgeait d’œuvres religieuses, littéraires, mathématiques, babyloniennes et assyriennes. Il comptait plus de 22.000 tablettes. Nabopolassar la détruit en 622 A.C. Une seule des œuvres à échapper de l’autodafé est l’œuvre sumérienne, le Poème de Gilgamesh (circa, 2500 A.C.). Dans ce trésor, y aurait-il eu un document qui évoque les Hébreux, l’histoire de la migration des Patriarches, de Moïse, de David ? Certainement pas. Les hébreux étaient quantité négligeable.
Les tablettes de Nuzi, (ex Gashur), 5000 tablettes de la moitié du second millénaire avant notre ère, trouvées au XIX siècle dans l’actuelle ville de Kirkuk en disent long sur la vie quotidienne et politique des deux côtés de l’Euphrate. Y aurait-il une information qui porterait sur un des patriarches. Rien. Malgré l'instrumentalisation que certains évangélistes et israéliens ont tenté d'en faire. Entre pyramides et ziggurats, dans cette bande de terre qui va de l’Afrique à l’Asie, rien qui ne parle des hébreux à Canaan. Outre le souvenir de la terreur que leurs pillages provoquaient informés par les Tablettes de Tell el-Amarna et de Marni. On peut retrouver le nom d’un sous-préfet du deuxième millénaire à Accad, mais de l’historicité de la secte juive rien. Cette vacuité n’a pourtant pas affecté le droit des juifs à invoquer le "droit éternel" d’Israël sur la Palestine. Un peu comme si les Turcs de l’ancienne Galatie venaient réclamer un droit sur la France, car des nomades gaulois en seraient parti en 275 A.C pour traverser l’Hellespont. Et encore les galates ont laissé des traces historiques et documentaires objectives.
Ctesias le grec, historien et médecin (circa 400 A.C.). Capturé par les Perses, il travaille au service d'Artaxerxès II. Canaan est sous domination perse. Il ne rapporte rien sur les Hébreux et encore moins leur culte, leurs "royaumes", leur organisation sociale ou leur écriture. Ephore de Kyme, son contemporain, auteur prolifique d’une sorte d’encyclopédie universelle sur la Grande Grèce (donc la Palestine et l’Egypte hellénisée), idem. Des hébreux et des histoires contenues dans leur bulbe historique, rien. Quantité négligeable. Pas vu.
Thalès de Milet pose les fondations de l’épistémologie. De plus, c’est un mythographe. Il a été formé à l’école de Babylone, en Egypte. Sa mère est phénicienne. Thalès ne semble même pas savoir que les hébreux existent.
Hérodote (360 à 265 A.C), trois siècles plus tard, considéré par Cicéron comme le père de l’histoire. Il s’intéresse au contexte politique, les mœurs, à la religion. Il s’est particulièrement intéressé au culte héliopolitain et à la déchéance d’0siris. Si quelqu'un pouvait parler de Moïse, en tant que personnage historique ou figure religieuse, ce serait lui. Mais là non plus, rien à signaler. Il mentionne les Syriens en Palestine, mais pas d’Hébreux ou de petit royaume, voire de secte dotée d’écritures saintes.
Pas loin, dans la ligne de temps, Hécatée de Milet, géographe, historien, mythographe rédige sa Périégèse, son tour de la Méditerranée. Il partage l’idée de Thalès, que derrière tout mythe religieux, il y a une histoire humaine qui s’est stratifié. Il serait une des sources de Diodore de Sicile avec Hécatée d’Abdère et Manéthon pour affirmer que Moïse est en réalité Osarseph, le prêtre d’Héliopolis dirigeant un groupe de lépreux, considéré comme impurs par les Egyptiens et s’étant rendu coupable d’acte de terrorisme en Egypte. Yahvé, selon Manéthon est une mutation d’Osiris. (Bien que Yahvé soit aussi une récupération de Baal, mais ce n’est pas incompatible.
Pour la plupart des historiens grecs classiques, des experts de l’Egypte, au plus près des sources, les hébreux en ont été expulsés à la suite d’une peste. Ce, beaucoup plus près dans la ligne de temps de ce que les juifs, dans leur récit, fixent comme date de sortie de Moïse d’Egypte. Chaeremon d’Alexandrie, philosophe stoïcien, super intendant de la Bibliothèque d’Alexandrie, vrai père de l'Égyptologie, civilisation à laquelle il prêtait une grande admiration, déchiffreur des hiéroglyphes, maintenait que Joseph (fils de Jacob) et Moïse sont à mettre sur le même pied comme deux hiérogrammates dont les noms sont Tisithen pour Moïse et Peteseth pour Joseph. Ce qui fait totalement sens d’ailleurs à la lecture du récit de ce dernier dans la Genèse. Tacite lui fait écho quatre siècle plus tard en reprenant le témoignage de Lysimaque de Thrace, officier macédonien d’Alexandre le Grand, posté en Egypte, selon lequel le Roi Bocchoris aurait ordonné de chasser les lépreux et les galeux d’Egypte, lesquels étaient obligés jusque-là de vivre de la mendicité et de se réfugier dans les temples. Hors Bocchoris ou Bakenrenef appartient à la XXV dynastie et a régné de 701 à 715A.C.
Cette information expliquerait encore une fois, l’insistance des scribes à mettre l’emphase sur le fait que les nouveaux arrivant à Canaan se rattachent au groupe des Hébreux qui y nomadisent depuis des siècles.
Arrivés à Rome, le judaïsme va progressivement éteindre les lumières de cette grande civilisation, malgré les hauts cris de Celse.
Les hébreux ont réussi, grâce à l’influence de la Grèce de poser par écrit la narrative de leur secte. Arrivés à Rome, le judaïsme va progressivement éteindre les lumières de cette grande civilisation, malgré les hauts cris de Celse. Lorsque Domitien persécute les chrétiens, c’est parce qu’il les confond avec les juifs. Le schisme ne s’étant pas encore complètement consommé. Dans cette Rome impériale, extrêmement tolérante et curieuse de tout, le judaïsme est perçu comme une abomination.
Le procès de séparation des deux religions a été lourd et confus. La lapidation de Jacques en 62 et la destruction du temple de Jérusalem en 70, libère les chrétiens de tout lien avec le judaïsme. La haine des gentils propagées par le judaïsme, va aider à creuser le fossé et éviter la contamination du culte de la dévastation.
L’Apocalypse de Jean reste un texte totalement juif et les évangiles de Matthieu et Marc se maintiennent fidèles au judaïsme. Mathieu fait dire à Jésus, 10 : 5, "Ne partez pas sur les chemins des non-juifs et n’entrez pas dans une ville de Samaritains. Allez plutôt vers les moutons perdus de la maison d’Israël ". Sans parler du fameux apothème en 5,17, "Je ne suis pas venu pour abolir la Loi, mais pour l’accomplir. "
L’historicité du personnage de Jésus est plus qu’incertaine. Ce en quoi elle est très juive. Il apparaît comme le fruit d’une narrative composite empruntée à plusieurs personnages : les juifs Apollo d’Alexandrie, Philon d’Alexandrie, philosophe juif né en 20, détesté des siens, Apollonius de Tyane, né en Cappadoce au début de notre ère. Il lui est attribué aussi des caractéristiques du rabbin Hillel.
Toujours est-il que le christianisme est tout de même partiellement inoculé de l'obscurantisme juif. Et de cette schizophrénie qui consiste à associer une compilation de textes abominables, comme canoniques tout en faisant semblant que les horreurs versées n’existent pas. Cet héritage est néfaste. D’ailleurs en 415, la part juive du christianisme, conduira au saccage de la bibliothèque d'Alexandrie. Une autre hérésie juive finira par le détruire, l’islam, en 642. Ça ne peut pas être un hasard.
"La liberté de penser devait sortir du droit Romain. Du judaïsme ne pouvait sortir que la Synagogue et l'Église" dira Jean Renan. Avec une différence, de tout le tanaj, talmud, et textes d’incitation à la haine, rien de tel que ce que préconise Jean, dans son épître (100 n.è.) : "Bien aimés, aimons-nous les uns les autres, Car l’Amour est de Dieu Et quiconque aime est né de Dieu, et connait Dieu".
SUR LE MÊME SUJET , Hébreux les premiers terroristes de l’Antiquité moyen-orientale
Bientôt une troisième partie sur mon blog, sur le travail de sape de l’Egypte, à Constantinople, de l’Espagne à la Russie.