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Les Israéliens se disaient en guerre sur sept fronts différents, tout en poursuivant leurs jeux de plage à Tel-Aviv, alors qu’à quelques dizaines de kilomètres, un génocide sans précédent, se commet de manière discontinue. Depuis 48 heures, ils découvrent ce qu’est la guerre. Des images qui ressemblent vaguement à Gaza, de dévastation, de recherche de corps sous les décombres, leur reviennent en boomerang, dans une version toutefois encore trop édulcorée. Depuis, les Israéliens sont à la pêche à l’empathie. Ils se plaignent d’une vitre brisée, de nuits blanches dans leur refuge. L’habitude de se surhumaniser, directement proportionnelle à ce qu’ils déshumanisent leurs victimes, ne leur permet pas de percevoir combien leurs lamentations choquent l’opinion internationale, alors qu’ils sont objectivement les auteurs de crimes de guerre rapportés en streaming, crimes qu’ils ont longtemps, sadiquement mis en musique sur les réseaux sociaux de leurs choix.
Une chose est de bombarder au phosphore blanc des nuits entières Gaza. De lancer des missiles chargés de tonnes d’explosif sur des hôpitaux, pour des attaques soi-disant ciblées. De s’en prendre à des populations civiles, sans armée régulière pour les protéger. De commettre des exécutions d’enfants, d’humanitaires par essaim de drones. De manifester pour le "droit" au viol des otages palestiniens à Sde Teiman. Inventer des crimes nouveaux, comme les pièges de la faim de la "Gaza Humanitarian Foundation". L’autre est d’agresser une super puissance comme Iran, avec une culture de guerre multi millénaire, dont les manants hébreux et leurs rejetons n’ont jamais bénéficié.
Et ce n’est que le début d’un conflit à l’issue ouverte. Car le président d’Iran, Massoud Pezechkian vient de déclarer que si Israël poursuivait son agression, l’Iran frapperait vingt fois plus fort. Les événements à Gaza et les précédentes agressions d’Israël, font dire aux iraniens, qu’il ne faut pas laisser s'installer l’idée, dans la problématique psychologie israélienne, que leur pays est de ceux que l’on peut bombarder impunément. Si Pezechkian le dit, c’est à prendre au sérieux. Ça provient d’un modéré. Derrière lui, le coefficient de riposte envisagé doit être beaucoup plus haut. Il ne faut pas perdre de vue non plus, que la guerre Iran-Irak a duré vingt ans et que ses vétérans sont les cadres militaires d’aujourd’hui, pasdarans et armée régulière. Plus les heures passent, plus les Iraniens semblent s’installer à l’aise dans cette guerre.
BLESSURE NARCISSIQUE ISRAELIENNE
L’impunité israélienne, le narcissisme victimaire, la cruauté comme culture, le déni, tout un système collapse. Il y a une riposte. L’idée d’intouchabilité vient d’être brisée. Le fameux renseignement israélien tout entier employé à la propagande, la déception, l’espionnage à des fins d’extorsion, ne semble pas avoir pris la mesure des capacités iraniennes. Car si Israël a attaqué, ce n’est pas parce qu’il croit sérieusement en la capacité d’enrichissement d’uranium militaire, on n’attaque pas une puissance nucléaire de but en blanc, mais parce qu’il croit l’Iran inoffensif. Or, voilà que l’Iran dispose d’un nouveau type de missile balistique capable de tromper les défenses anti-aériennes du système israélien dit du dôme de fer. En plus d’un nombre incertain de missiles hypersoniques. Batteries que l’Iran n’aurait pas utilisées, s’il n’avait été agressé.
La doctrine de la “guerre” d’Israël repose sur l’idée de ne pas la faire, en son lieu faire usage d’une disproportion d’arsenal technologique, de préférence par voie aérienne, contre des populations civiles
Même si le système d’interception du régime de Tel-Aviv continue à fonctionner, il pourrait toucher prochainement à ses limites et se poserait la question du réapprovisionnement dans les conditions actuelles pour des pays tiers. Surtout si l’Iran met à exécution sa menace de fermer le détroit d’Ormuz comme mesure de représailles contre toute forme de collaboration avec le régime de Tel-Aviv.
Les Israéliens se sont mis en mode appel aux Gentils selon la méthode Zelensky. Je me présente comme un lion, j'agresse, je me prends une claque, je redeviens petit et j’appelle à l’aide pour une conflagration internationale de type troisième guerre mondiale. Il n’est pas interdit de penser que ce soit l’idée première de toute l’opération : créer un sentiment de communauté de destin ralliant les grandes puissances occidentales et du Golfe autour d’Israël à un moment où le statut de paria du régime est consommé. Redonner du crédit au bonus victimaire et faire oublier Gaza, serait une autre montre de virtuosité en matière de manipulation.
Or, il se trouve, qu’entraîner le monde vers des guerres aberrantes est quelque chose que Netanyahou sait faire. En 2002, instrumentalisant les attentats du 11 septembre 2001, il a poussé les US à la guerre contre l’Irak en mentant sur des renseignements portant sur l'existence d'armes de destruction massive. Le 12 septembre 2002, il déclare devant le Congrès américain, : "Il n’y a aucun doute, que Saddam est en train de travailler, de chercher et d’avancer vers le développement d’armes nucléaires. Aucun doute sur le sujet. Et il n’y a pas de doutes, qu’une fois qu’il les aura acquises, l’Histoire changera immédiatement." Un mensonge qui s’est soldé en trillions de dollars, payés par le contribuable américain et la mort de milliers de soldats. Des Gentils, donc pas tout à fait humains, d’un point de vue juif. Un petit rien, pour l’imposition de la feuille de route israélienne de déstabilisation du Moyen-Orient. Pour Netanyahou, ce jeu de quille, financé par le gros benêt américain a constitué une opération de déracinement des obstacles sur son chemin, le tout rondement mené grâce à la Synagogue du département d’Etat. Il ne reste au Moyen-Orient que des collabos. Il est aussi derrière les "printemps arabes" ou le financement de groupes djihadistes en Syrie, Irak, Afrique, Europe.
LES FAMEUX RENSEIGNEMENTS DE NETANYAHOU
C’est donc presque dans les mêmes termes, reprenant une recette qui a marché il y a vingt-trois ans, que Netanyahou appelait dimanche, lors d’une interview concédée à Bret Baier de la chaîne Fox à un engagement militaire international. Il veut que les Etats-Unis, ainsi que les nations européennes, pour faire bonne figure, participent de ce qui déclencherait une troisième guerre mondiale. "Le renseignement que nous avons échangé avec les Etats-Unis était absolument clair. Ils travaillent dans une usine secrète, pour militariser l’uranium. Ils vont très vite, ils auraient fini un équipement de test et possiblement un équipement initial en quelques mois et certainement en moins d’un an (…) Une fois qu’ils auraient cela ce serait trop tard." Il y a trente ans qu’Israël affirme que l’Iran est sur le point d’atteindre le grade militaire d’enrichissement. Cependant Tulsi Gabbard, nommée par Donald Trump, Directeur de l’Intelligence Nationale, affirmait devant le Congrès, pas plus tard que le 26 mars dernier, le contraire. "L’Iran n’est pas en train de construire une arme nucléaire. Le Leader suprême Khamenei n’a pas autorisé la reprise du programme qu’il a suspendu en 2023".
Le président Isaac Herzog a été encore plus clair, lors de sa visite au site Bat Yam, bombardé par l’Iran, "à la communauté internationale, vous voulez le calme, éliminez la menace nucléaire d’Iran." Les trolls israéliens martèlent à l’unisson l'appel à l’empathie et à l'engagement international contre l'Iran. Pour l’instant, sans trop de succès.
Benyamin Netanyahou se sait placé face au récurrent destin des Hébreux, à savoir qu’il y a toujours une dernière forfaiture qui renvoie à la case du départ, après beaucoup d’impunité et d’avoir été surprotégé.
La doctrine de la “guerre” d’Israël repose sur l’idée de ne pas la faire, en son lieu faire usage d’une disproportion d’arsenal technologique, de préférence par voie aérienne, contre des populations civiles, à des fins de dévastation et de squat. L’autre guerre, est celle de la déstabilisation par la création de milices extrémistes inventées de toute pièce, comme l’a encore reconnu, le député Avigdor Liberman la semaine dernière, en révélant l’existence de groupe djihadistes financés et armés par le Mossad pour créer des tensions avec le Hamas.
Le seul endroit dans lequel de l’uranium est enrichi en ce moment est Dimona.
Malgré les crimes de guerre commis, Netanyahou a perdu à Gaza. S’il ne fait pas l’affaire face au Hamas, coupé de tout ravitaillement, il ne pourra pas faire face à l’Iran. Les hébreux ont historiquement été des sicaires, des assassins, des terroristes, des nomades pilleurs mais jamais des soldats. 1948, n’est pas une victoire, mais un cadeau que les Gentils leur ont fait, sur un territoire qui avait déjà un propriétaire, la Palestine. La seule guerre gagnée par les juifs, la guerre de Six Jours ne l’a été que du fait de l’aide internationale.
Benyamin Netanyahou se sait placé face au récurrent destin des Hébreux, à savoir qu’il y a toujours une dernière forfaiture qui renvoie à la case du départ, après beaucoup d’impunité et d’avoir été surprotégé. Il sent que le temps est venu de jouer avec les goys au juif opprimé, bossu et errant. Le juif génocidaire, suprémaciste et fêtard dans la commission de ses crimes arrive à expiration de son cycle. La mémoire transgénérationnelle les rend très prévisibles.
Israël est une nation dangereuse et l'a démontré au cours de son histoire. Depuis 20 mois au travers du plus sanguinaire des Holocauste avec les armes du XXI siècle. Israël est une nation dont les habitants souffrent d’une variation du gène DNST3 qui les rend 40% plus susceptible de souffrir de schizophrénie. Ce régime impacté de cette diffraction psychotique d’avec la réalité et de son incapacité organique de ressentir de l’empathie en dehors du groupe tribal endogame, s’est doté de 90 têtes nucléaires. Le seul endroit dans lequel de l’uranium est enrichi en ce moment est Dimona. La menace pour le monde, le Moyen-Orient, l’Europe, l’Afrique et même les Etats-Unis, ce n’est pas l’Iran, c’est Israël. Il ne faut pas se tromper de cheval.