Il est urgent de déjudaïser le monde
Les monothéismes issus de cette imposture font partie du problème
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Plus vite on s'éloigne des hérésies issues du monothéisme tribal des hébreux, mieux le monde se portera. Ce n'est pas facile. L'être humain n'a de authentiquement religieux dans sa conduite innée, que l'animisme qui le conduit à s'inscrire dans la tradition de ses pères.
Pourtant, il le faut. Les événements au Moyen-Orient révèlent ce dont la doxa du judaïsme est capable, si dotée de force militaire. L’holocauste à Gaza, événement le plus cruel de tous les temps remet en perspective des siècles de comportement misanthropes, asociaux, au sein de la diaspora. Comportements qui jusqu'à présent victimisaient le perpétrateur, sans aucune forme d'autocritique de sa part, sous couvert d"antisémitisme", en tout temps et partout. A savoir, si cette conduite de rejet était exclusivement autogénérée par les Gentils ou si elle se produisait en réaction à des comportements atypiques chez l’humain.
Flashback historique. C'est tout de même extraordinaire que de toutes les religions ayant coexisté pacifiquement dans cette province romaine qu'était la Palestine, extension des brillantes civilisations de la Mésopotamie et porte de l'Égypte fabuleuse, que ce qui se soit répandu dans le monde soit les deux fils naturels de la religion des gens les plus cruels d'Histoire d'humanité. Des bédouins endogames, déboulant des plaines iraniques et au-delà, ayant toujours vécu en vassalité au sein de grandes civilisations auxquelles ils n'ont rien apporté, si ce n'est des tourments.
Penser que Gaza existait au cours du deuxième millénaire avant notre ère, sous ce nom, comme une garnison militaire de Thoutmosis I à Thoutmosis III. Garnison utilisée par les Égyptiens dans leur campagne d'Asie mais aussi pour se prémunir du pillage des tribus hébraïques. Que les Philistins s'y sont installés deux siècles plus tard et y construisirent un monde brillant et pacifique, co-fondant les peuples de la Mer avec les Phéniciens, sans avoir d'autres contacts avec les infâmes habirum (hébreux) que celui d'éviter leur pillage. Et aujourd'hui, c'est au nom de la religion des descendants de cette peste, que ce commet un génocide à Gaza.
Certes, la première hérésie, le christianisme, a été polie. Il en reste une version pacifique et latinisée d'un feuilleton judéen . Il s'est dépoussiéré au cours du difficile divorce qui va du premier au troisième siècle, entre les communautés judéo-chrétiennes, alors que les romains ne font pas encore bien la différence entre les uns et les autres, tout simplement parce qu'elle n'existe pas. Le christianisme héritant de l’Hellénisme et de Rome a pris plus vite la route de la raison. Dans le fond, jusqu'à la réforme et contre-réforme, la religion chrétienne en Occident (Byzance c’est différent) n'a été envahissante qu’au cours de périodes très courtes.
Néanmoins cet emprunt aux Hébreux, pour allégé et resignifié qu'il soit, c’est encore trop. Plusieurs textes canoniques du christianisme, sont d'ailleurs des textes 100% juifs (Saint Matthieu, l'Apocalypse de Saint Jean). Textes qui ne peuvent même pas être considérés comme hérétiques, au regard du judaïsme pré-rabbinique. Mais son universalité et surtout l'usage que les romains ont voulu en faire en l'opposant à la religion des zélotes et des sicaires, l'a purifié. L'influence de penseurs juifs d'Alexandrie, de certains courants schismatiques d'entre les juifs ou crypto chrétiens, comme l’ébionisme, les encratites lui ont donné la forme que nous lui connaissons. Et comme s'excusait Descartes, s'il faut emprunter une "morale provisoire", celle de la religion du berceau dans lequel nous sommes nés, si c’est le christianisme, n'est pas la pire.
Il faut reconnaître que leur Mein Kampf, la Torah, leur livre de migrants violents est reconnu comme canonique par les chrétiens. Et les personnages de légende du judaïsme, tel que Abraham, Moïse, Salomon, David et tutti quanti, sont considérés comme des prophètes de l'Islam.
C'est important de rappeler que si les tribus hébraïques professent un monothéisme de façade, tout en vouant un culte à plusieurs versions du dieu Baal, dans la pratique, le judaïsme rabbinique et le christianisme naissent en même temps au premier siècle. Ce n'est pas la religion multi millénaires que les juifs tentent de faire croire. Les deux religions ne finiront de se forger d'ailleurs qu'au Moyen-Age. Les chrétiens en consommant le divorce de la Rome occidentale sur la Rome orientale et après avoir balayé des disputes dogmatiques aberrantes (exemple : iconoclastes versus iconodules !) qui sont en fait des conflits de pouvoirs. Les juifs en finissant la traduction de la Torah massorétique et autres textes infamants au XII siècle de notre ère, œuvre de gens ignorants, vivant dans une bulle dans laquelle n'entrait aucun courant de pensée extérieure au sens magique et à l'impérieuse nécessité de maintenir l'endogamie tribale. Toutefois, même si sous la forme sous laquelle nous les connaissons, les deux religions se suivent de très près, les Vilains en Israël jouent de leur primauté. Il faut reconnaître que leur Mein Kampf, la Torah, leur livre de migrants violents est reconnu comme canonique par les chrétiens. Et les personnages de légende du judaïsme, tel que Abraham, Moïse, Salomon, David et tutti quanti, sont considérés comme des prophètes de l'Islam.
Les musulmans pour leur part, ont une relation de dépendance dogmatique au judaïsme. Les occidentaux ne comprennent pas l'attitude passive, voire de collaboration de la part des nations du Golfe à l'égard d'Israël, les wahhabites en particulier ou les groupes terroristes sunites wahhabisés. La totale passivité des pétro-nations d'entre les plus riches du monde, face au martyre des Palestiniens, nations qui auraient pu changer la donne, choque avec l'éthos occidental.
Les occidentaux croiraient naturellement voir un antagonisme, là où il y une relation de respect théologique et même de soumission de l'islam au judaïsme. Plus il est radical, plus la vénération du musulman à la doxa du judaïsme sera forte et rigoureuse.
Le judéo-christianisme n'existe pas. C'est une entéléchie politique circonstancielle. D'entre les monthéismes de mème racine, le couple qui prévaut est le judéo-islamisme : une réalité théologique coulée dans le moule direct. Sans presque souffrir d'altération.
L'Islam comme le judaïsme sont des religions de craignant-Dieu. Le christianisme craint le Mal, le mal fait aux gens de notre espèce. Tous les humains étant considérés comme fils de Dieu selon la narrative chrétienne. Il n'est pas nécessaire de connaître ce Dieu, à fortiori de le craindre.
Le divorce entre judaïsme et christianisme se lit entre les textes canoniques. Matthieu et Marc sont juifs. Luc et Jean ne le sont plus. Les évangiles apocryphes, la plupart judéo-chrétiens, quoique plus juifs que chrétiens, ont été bannis lors du Conseil de Laodicée en 360, principalement pour cette raison. Le Coran pour sa part est un livre juif. Qui a lu le Torah et le Coran, n'a aucun doute sur le sujet. La guerre avec les Beni Khaibar est certes un fâcheux incident. Mais ça n’enlève rien au fond. Les dogmes, les rites tel que la circonsicion, la diéte ; la fitna de l’islam est juive. Ernest Renan, dans son essai, "Mahomet et les origines de l’islamisme" (le plus court de ses essais) professait l'idée que le prophète de l'islam est resté juif jusqu'à la fin de sa vie. Si l’on veut se fâcher avec un honnête musulman exprimant une pitié religieuse orthodoxe, il suffit de lui asséner deux ou trois vérités, non pas sur l’Islam, mais sur le judaïsme. Tel le fait que les royaumes de David et de Salomon n’aient jamais existé, pas plus que les susnommés.
Les musulmans pour leur part, ont une relation de dépendance dogmatique au judaïsme. Plus ils sont radicaux, plus la vénération du musulman à la doxa du judaïsme sera forte et rigoureuse.
L’Islam serait toutefois moralement beaucoup plus proche du christianisme. Le Dieu de l'Islam conserve les traits du Yahvé vengeur du judaïsme, mais il est aussi Dieu de compassion. La compassion étant une des cinq obligations religieuses du musulman. Cependant, l'islam n'a pas totalement coupé d'avec le judaïsme, cette fine touche de rigueur endogame, laquelle a souvent coïncidé avec la structure ethnique des sociétés où la religion de l'Hégire s’est imposée. Malgré le florilège d’expressions populaires antijuives qui peuvent confondre, dans le fond l’islam démontre beaucoup plus de respect à l’égard du judaïsme que des nations chrétiennes en général.
C’est ce respect, lequel passe très inaperçu de la plupart des occidentaux, qui fait que rien n’a jamais fait plus peur à Israël que les gouvernements séculaires arabes. Plus les gouvernements des nations à majorité musulmane sont radicaux, plus les Vilains y exercent de l’ascendant. Raison pour laquelle, il faut faire très attention au sort des chrétiens dans la Syrie sous domination de l'Al Qaïda sioniste d'Al Joulani. Israël qui n'a que l'expression "judéo-christianisme" en bouche, honnis dans les faits les chrétiens, quelle que soit la branche à laquelle ils appartiennent.
Inimitié bien rendue. Les chrétiens, du moins les chrétiens non américains et non zémourisés, ont, dans leur immense majorité, exprimé de manière très vocale leur indignation face aux crimes d’Israël. Contrairement à la plupart des nations arabes sunites. Potentiellement, le régime de Tel-Aviv peut désormais s'en faire un festin au travers d'un proxy. Ça a déjà commencé dans plusieurs localités syriennes où les festivités de Noël sont interdites par des factions takfiristes financées par Israël.
Rien n’a jamais fait plus peur à Israël que les gouvernements séculaires arabes. Plus les gouvernements des nations à majorité musulmane sont radicaux, plus les Vilains y exercent de l’ascendant.
Les seuls chrétiens qui ont grâce aux yeux d'Israël sont les évangélistes radicaux. Les Israéliens, financent ces églises partout dans le monde, notamment dans les Amériques. La récupération des Ecritures par des chrétiens, permet à Tel-Aviv de se substituer à Rome et d'exercer un ascendant.
Toute religion est une narrative qui appelle au sens collectif de la tradition, et à titre particulier, au désir de croire, soit une émotion assimilable à une forme d'hystérie. Le goût de l'ésotérique, de la passion obscure. Dans nos sociétés occidentales pour les convertis à des religions étrangères c'est aussi un indicateur de disposition à l'addiction, quelle qu'elle soit. Le désir de croire, affirme Ludwig Feuerbach dans "l'Essence de la religion", n'est pas connaturel de l'Homme. La preuve est que le désir de croire s'éteint avec la raison et plus la raison avance moins ils se créent de nouvelles religions. Paradoxalement, plus il s'en recycle d'anciennes sous une forme de radicalité.
Ce n'est pas une honte de croire, toutefois. La liberté de croire est aussi fondamentale que la liberté de se tromper. Non seulement il faut la garantir mais aussi protéger les fidèles en danger. Mais, il n'est pas inutile, pour difficile et risqué que ce soit, d'inviter le monde à se déjudaïser au plus vite. De se laver de cette tâche. De cet accident tellurique. Une imposture dont les grands esprits de l'Antiquité ont tenté de nous prévenir, Celse, le gouverneur Sossianus Hiérocles, Porphyre de Tyr et tant d'autres. Tous ceux qui en temps réel ont vu surgir et étendre cette plaie sur notre civilisation. La narrative israélienne, pour vulgaire et violente qu'elle soit, se joue de l'ascendant qu'elle exerce sur ses hérésies.
Hébreux les premiers terroristes de l’Antiquité du Moyen-Orient
Je viens d'effacer un message provenant d'un compte de type takfiriste musulman de ceux qui croient que leur religion a survécu à la disparition des dinosaures. J'ai un sens très haut de la liberté du culte (tant qu'elle n'altère pas le monde dans lequel je suis né). Mais cette tolérance devient mépris à l'égard des abrutis qui veulent imposer leur pensée magique. Leur Foi est sans intérêt pour d'autres que eux-mêmes. Il faut qu'il se le disent. Elle ne nous intéresse pas du tout, du tout. Rien. Nada. Makensh.
Les nations sunites, et leur population pour ainsi dire, au bout d'un an et demi de génocide à Gaza ne mérite pas de respect. Ce n'est pas la même chose de placer une bombe entre des civils que d'exiger de ton comportement autocrate un peu de décence et d'exercice du devoir de protéger ses corréligionnaires. Vous aussi on vous a vu à l'oeuvre. C'est mon message.